Merci 🙏 C'était complètement magique. J'ai adoré le bruit du vent dans le fond .
Étrangement, à chaque fois que j'entends ce conte, je me dis que sans chanson avait déjà sa chanson et la plus belle des chansons ! Il connaissait chaque recoin de la forêt, chaque herbe, chaque plante, chaque piste. Son bouillon en est la preuve. Même renard avec tous ses pouvoirs est subjugué par son bouillon des connaissances né de sa relation avec la terre. Je me dis que cette chanson là, nous l'avons et nous la cultivons tous les jours 🌳💚🦊
Oui mon amoureux, j'ai le même ressenti que toi. la chanson est déjà là, tissée de temps, d'amour, d'écoute patiente du monde sauvage. Elle est d'abord partagée avec le monde sauvage et les narines de renard. Et c'est ça le plus important 💚🌳
Il y a bcp de sens, je vois "sans chanson" à la lisière du village, il n'est pas intégré, il se se sent seul, et certainement "sans pouvoir" et "sans intérêt" puisque lui ne chante pas comme les autres humains. Mais il a développé un autre savoir, unique, prendre soin des plantes, prendre le temps d'en prendre soin, les observer amoureusement, et ce talent là, seul le sauvage(le renard) le reconnais, et le renard veut tout entier ce beau bouillon... Alors, "sans chanson" avec le pouvoir marchandé avec le renard, oublie sa lisière, trop content de briller là où il ne brillait pas avant au yeux du village, aux yeux de l'humain social...alors alors, le renard veille, et ôte la chanson de "sans chanson", afin qu'il retrouve sa place authentique où son talent unique a du sens...
Est-ce qu'un renard veillait sur moi lorsque je me perdais dans la vie sociale et professionnelle, pour être "comme les autres" de mes congénères humains.... Parfois, je crois oui, pas assez... Chanter au bon moment et au bon endroit...
Merci Sandrine, tu nous emportes à chaque fois.. j'ai été un peu longue dans la réponse.. Bises, à bientôt 😘
C'est tout-à-fait mon ressenti profond sur ce conte de sans-chanson, un être à part qui est intime avec la nature, essaie de s'intégrer au monde des hommes mais finit par retourner au sauvage, à sa destinée...
Merci pour ces mots Florent, je sais que tu te retrouves dans cet homme de la lisière et cette incroyable intimité créée au fil des saisons avec le monde sauvage. Nous nous sommes rencontrés sur une exposition, dans ces évènements où il faut briller et où je me sens si peu à ma place... Mais nous avons appris à nous connaître vraiment en vagabondant toi, Matt et moi tous les trois dans la nuit et en nous laissant dériver à l'eau libre des rivières. Oui, je crois que c'est toujours là que nous finissons par revenir: au sauvage, là où est notre vraie place.
Claudie, je ressens ce conte comme toi, la marginalité qui est aussi l'originalité, l'exclusion du monde "normal" qui nous conduit finalement à nous-mêmes, à être qui nous sommes vraiment. Qui nous conduit aussi à cette relation au monde sauvage qui ne peut que se tisser dans la solitude et le silence, loin du tapage du village. Ah, et ce besoin de briller, qui attend toujours en nous, qui nous exalte et nous perd... C'est lorsqu'on cesse de vouloir briller que l'on peut commencer à rayonner notre vraie lumière, celle-ci que le renard porte dans le feu de sa fourrure ... Merci pour ton écoute Claudie. Tu écoutes comme Sans Chanson, avec la même attention que lui. Cette présence, la plupart de nos congénères humains l'ont perdue. Elle est un vrai trésor. ❤️
En poussant la réflexion un peu plus loin, j’ai l’impression que Sans Chanson veut chanter sans avoir trouvé sa chanson, sans avoir pris le temps - c’est une maladie dans ce monde où les gens deviennent “expert” dans un domaine en une semaine. Ils ne prennent pas le temps de se nourrir - ils veulent déjà chanter. On fait trois cours de yoga et on veut enseigner, faire son blog, en parler sur les réseaux sociaux…. Dans ce conte, Sans Chanson est obligé de partir vers la lisière, vers le monde sauvage en quête de connaissance et en quête de lien profond avec la nature, un peu comme dans un voyage chamanique, il ne peut chanter qu’une fois sa médecine acquise dans l’ autre monde, loin de celui des hommes. Mais quand il prend ce temps, il tisse un lien authentique, il a une connaissance réelle et sa chanson a une vraie valeur. Ce n’est pas la poudre aux yeux des chansons creuses qu’on chante tant aujourd’hui. J’adore l’idée qu’ avance Claudie, que Renard connaît la valeur de sa chanson.
J’aime aussi l’alternance entre le moment où Sans Chanson se nourrit ou remplit son chaudron et le moment où il nourrit les autres et offre sa chanson au monde, puis le besoin de cesser de chanter, sans doute pour retourner se nourrir de nouveau.
Il faut savoir faire ce retour indispensable vers le silence et vers l’apprentissage, vers la lisière.
Oui, pour moi aussi cette histoire parle d'équilibre, entre le temps de la lisière et de la solitude, et le temps de la chanson offerte au monde. Le retour à la lisière est indispensable, car c'est le lieu où le chaudron se remplit à nouveau. Tu sais comme je peine à garder cet équilibre... Je crois qu'il est différent pour chacun de nous, certains peut-être ont besoin de passer beaucoup de temps à la lisière. Je remercie Renard pour toutes les fois où il a repris ma chanson. Pour toutes celles où il est venu renifler les nouveaux bouillons qui mijotaient dans mes carnets. Renard me rappelle lorsque je ne chante pas aux bons endroits. Notre renarde dans la nuit, elle chante au bon endroit et au bon moment.
Et oui, je suis totalement d'accord, nous vivons dans un monde où chacun est trop pressé de chanter. Ce monde-là nous assourdit sous son épouvantable cacophonie 🤯
Merci 🙏 C'était complètement magique. J'ai adoré le bruit du vent dans le fond .
Étrangement, à chaque fois que j'entends ce conte, je me dis que sans chanson avait déjà sa chanson et la plus belle des chansons ! Il connaissait chaque recoin de la forêt, chaque herbe, chaque plante, chaque piste. Son bouillon en est la preuve. Même renard avec tous ses pouvoirs est subjugué par son bouillon des connaissances né de sa relation avec la terre. Je me dis que cette chanson là, nous l'avons et nous la cultivons tous les jours 🌳💚🦊
Magnifique conte de Sandrine, je vais l'écouter à nouveau ce soir, elle nous emporte littéralement dans son histoire...
Merci Florent, je savais que celle-ci allait te parler 😉
Oui mon amoureux, j'ai le même ressenti que toi. la chanson est déjà là, tissée de temps, d'amour, d'écoute patiente du monde sauvage. Elle est d'abord partagée avec le monde sauvage et les narines de renard. Et c'est ça le plus important 💚🌳
Il y a bcp de sens, je vois "sans chanson" à la lisière du village, il n'est pas intégré, il se se sent seul, et certainement "sans pouvoir" et "sans intérêt" puisque lui ne chante pas comme les autres humains. Mais il a développé un autre savoir, unique, prendre soin des plantes, prendre le temps d'en prendre soin, les observer amoureusement, et ce talent là, seul le sauvage(le renard) le reconnais, et le renard veut tout entier ce beau bouillon... Alors, "sans chanson" avec le pouvoir marchandé avec le renard, oublie sa lisière, trop content de briller là où il ne brillait pas avant au yeux du village, aux yeux de l'humain social...alors alors, le renard veille, et ôte la chanson de "sans chanson", afin qu'il retrouve sa place authentique où son talent unique a du sens...
Est-ce qu'un renard veillait sur moi lorsque je me perdais dans la vie sociale et professionnelle, pour être "comme les autres" de mes congénères humains.... Parfois, je crois oui, pas assez... Chanter au bon moment et au bon endroit...
Merci Sandrine, tu nous emportes à chaque fois.. j'ai été un peu longue dans la réponse.. Bises, à bientôt 😘
Magnifique réponse Claudie, qui vient préciser un peu plus mon propre ressenti. Merci 🙏
Merci Matt, des bises 😘
C'est tout-à-fait mon ressenti profond sur ce conte de sans-chanson, un être à part qui est intime avec la nature, essaie de s'intégrer au monde des hommes mais finit par retourner au sauvage, à sa destinée...
Merci pour ces mots Florent, je sais que tu te retrouves dans cet homme de la lisière et cette incroyable intimité créée au fil des saisons avec le monde sauvage. Nous nous sommes rencontrés sur une exposition, dans ces évènements où il faut briller et où je me sens si peu à ma place... Mais nous avons appris à nous connaître vraiment en vagabondant toi, Matt et moi tous les trois dans la nuit et en nous laissant dériver à l'eau libre des rivières. Oui, je crois que c'est toujours là que nous finissons par revenir: au sauvage, là où est notre vraie place.
Claudie, je ressens ce conte comme toi, la marginalité qui est aussi l'originalité, l'exclusion du monde "normal" qui nous conduit finalement à nous-mêmes, à être qui nous sommes vraiment. Qui nous conduit aussi à cette relation au monde sauvage qui ne peut que se tisser dans la solitude et le silence, loin du tapage du village. Ah, et ce besoin de briller, qui attend toujours en nous, qui nous exalte et nous perd... C'est lorsqu'on cesse de vouloir briller que l'on peut commencer à rayonner notre vraie lumière, celle-ci que le renard porte dans le feu de sa fourrure ... Merci pour ton écoute Claudie. Tu écoutes comme Sans Chanson, avec la même attention que lui. Cette présence, la plupart de nos congénères humains l'ont perdue. Elle est un vrai trésor. ❤️
En poussant la réflexion un peu plus loin, j’ai l’impression que Sans Chanson veut chanter sans avoir trouvé sa chanson, sans avoir pris le temps - c’est une maladie dans ce monde où les gens deviennent “expert” dans un domaine en une semaine. Ils ne prennent pas le temps de se nourrir - ils veulent déjà chanter. On fait trois cours de yoga et on veut enseigner, faire son blog, en parler sur les réseaux sociaux…. Dans ce conte, Sans Chanson est obligé de partir vers la lisière, vers le monde sauvage en quête de connaissance et en quête de lien profond avec la nature, un peu comme dans un voyage chamanique, il ne peut chanter qu’une fois sa médecine acquise dans l’ autre monde, loin de celui des hommes. Mais quand il prend ce temps, il tisse un lien authentique, il a une connaissance réelle et sa chanson a une vraie valeur. Ce n’est pas la poudre aux yeux des chansons creuses qu’on chante tant aujourd’hui. J’adore l’idée qu’ avance Claudie, que Renard connaît la valeur de sa chanson.
J’aime aussi l’alternance entre le moment où Sans Chanson se nourrit ou remplit son chaudron et le moment où il nourrit les autres et offre sa chanson au monde, puis le besoin de cesser de chanter, sans doute pour retourner se nourrir de nouveau.
Il faut savoir faire ce retour indispensable vers le silence et vers l’apprentissage, vers la lisière.
Oui, pour moi aussi cette histoire parle d'équilibre, entre le temps de la lisière et de la solitude, et le temps de la chanson offerte au monde. Le retour à la lisière est indispensable, car c'est le lieu où le chaudron se remplit à nouveau. Tu sais comme je peine à garder cet équilibre... Je crois qu'il est différent pour chacun de nous, certains peut-être ont besoin de passer beaucoup de temps à la lisière. Je remercie Renard pour toutes les fois où il a repris ma chanson. Pour toutes celles où il est venu renifler les nouveaux bouillons qui mijotaient dans mes carnets. Renard me rappelle lorsque je ne chante pas aux bons endroits. Notre renarde dans la nuit, elle chante au bon endroit et au bon moment.
Et oui, je suis totalement d'accord, nous vivons dans un monde où chacun est trop pressé de chanter. Ce monde-là nous assourdit sous son épouvantable cacophonie 🤯