C'est toujours un plaisir pour moi d'écouter tes contes. D'autant qu'ils semblent toujours arriver à point nommé quand le moral baisse, la lassitude et le doute s'installent. Tes textes par mail semblent toujours prévenir de leur arrivée prochaine, à pas de loup. Et je les attends inconsciemment. Tu sais combien il est difficile pour moi de lire tes textes par mail et combien je suis heureuse de pouvoir en entendre l'essence.
"L"île aux brumes" vient me chercher dans les brumes. Les brumes de la création d'entreprise, de la prospection. En cette période de doutes, avec 0 client, 0 demande de devis, 0 commandes et les outils numériques et autres applications nécessaires à mon nouveau job qui me jouent des tours (Stable/instable - Go / NoGo), malgré mes efforts de chaque instant; je m'efforce de continuer à mettre un pied devant l'autre, pour ne pas tomber et en espérant que les actions (les biches du conte) me montreront les traces et me permettront un jour d'atteindre un rivage.
En cette période de doute, ne sachant plus où mettre le curseur entre persévérance et entêtement, ton conte susurre qu'il faut peut être encore un peu y croire. toutes ces épreuves, déconvenues, apprentissage par lesquels je passe sont probablement toutes les herbes sauvages qu'il me faut encore apprendre à connaitre.
Valérie, merci de partager ici avec courage tes difficultés, je suis profondément touchée par ce qui t'arrive, et je comprends tellement tes ressentis. Tous nous passons par ces périodes où la vie semble garder ses cadeaux et où nos efforts ne semblent pas aboutir. Oui, tu es dans les brumes. J'y suis aussi de bien des façons, de même que toutes les personnes qui ont partagé ici après avoir écouté ce conte. La médecine des contes est incroyable. Elle est différente pour chaque personne qui la reçoit.
Mais une chose est sûre avec ce conte-là, et je crois que nous l'avons tous senti, c'est qu'il nous apprend à garder notre coeur ouvert dans l'incertitude. Il nous apprend, comme tu le dis, à continuer à mettre un pied devant l'autre lorsque nous sommes perdus dans la brume. Il nous apprend à faire confiance même lorsque tout semble foutu. Je reviendrai dans un prochain post sur ma propre relation avec ce conte, mais en te lisant je me rappelle ces mots de la vieille femme: "Une nuit, tu ne peux pas rester. Mais un an et une nuit, tu le peux." Le temps des contes est en lui-même une médecine. C'est parfois un an et une nuit, parfois 7 ans, parfois cent... On espère que tout sera réglé en passant une nuit dans la grotte, et elle nous garde 366 nuits! Mon livre sur la forêt, je pensais l'écrire en un an. Il m'en a pris trois, et plusieurs fois j'ai failli abandonner. Je me suis retrouvée dans cette place que tu évoques où on ne sait plus trop si continuer est une forme de courage ou une forme de folie. Je crois que c'est une place sacrée. Je crois que le doute et le désarroi ont leur place dans nos projets comme dans nos vies. Comme tu l'évoques, ils ont des apprentissages à nous enseigner.
Puisse ce conte te guider dans ta quête personnelle Valérie. Puissent tes rêves trouver leur forme et prendre leur envol dans le bec d'un magnifique oiseau. Ton projet mérite de réussir, et j'espère que les deux vieux plus vieux que vieux veilleront sur lui. Et sur toi aussi.
Je voulais aussi te dire qu'à terme je souhaite vraiment pouvoir proposer une version audio pour chaque post. Quand j'aurai moins de travail autour de mon livre, je pense que cela sera possible.
Merci encore pour ton retour Valérie, prends soin de toi!
Je me rendais à Genissieux venant de Tournon où je vis depuis 5 ans, depuis mon retour de Toulouse en 2019.. Sur la route, j'admirais le paysage, la lumière de 15h00 sur les nuages ( ou la pollution) au dessus de la plaine de Romans, et les falaises du Vercors, Tourniol, la Momie, les Monts du Matin.......etc
Et d'un coup, j'ai eu la sensation que le massif m'ouvrait les bras... "Revient " me disait il ..
Cela fait 5 ans, que je n'y suis plus revenue, je sais pourquoi!!!
Ce massif qui a toujours été pour moi un lieu de mon intime, là où j'allais autrefois me réfugier pour respirer, ressentir... Il m'a rappelé...
Oui, il y a une énergie énorme dans ces montagnes. Elles nous façonnent puissamment. Parfois à coups de marteau, parfois avec des souffles de brumes enchantées. La Momie... j'aime cette montagne, ce visage de pierre qui regarde les étoiles. Pour moi c'est une déesse endormie. Le soleil se couche derrière elle lorsque je monte observer les biches sur l'alpage. Elle est comme une gardienne... Et il y en a beaucoup d'autres, immobiles et discrètes, qui veillent en silence...
Hello ma conteuse préférée, quel très beau conte, une merveille comme à chaque fois que j'écoute un de tes contes.
Grâce à toi, j'ai la chance d'avoir pu écouter de nombreux contes. Tout d'abord sur l'île aux brumes que vous m'avez fait connaître, toi ma conteuse préférée et l'écossai qui partage ta vie. D'autres contes sur d'autres iles, dans tes forêts du Vercors ou dans ta grotte puisque j'ai le grand privilège de pouvoir y rentrer de temps en temps. C'est toujours un grand moment d'écoute tes contes et toujours la même joie, la même énergie qui m'envahit après et aussi beaucoup de sérénité. Un très grand merci à toi. JF.K
Oh JF, merci pour tes mots. C'est vrai que j'ai partagé souvent des histoires avec toi, et c'était toujours des moments fabuleux et magiques. Quand on partage une histoire assis en rond, autour d'un feu, dans le creux d'une forêt, dans le vent d'une tourbière, on sent à quel point l'histoire est vivante, on la sent physiquement avec nous. Je me souviens encore de la fois où j'ai raconté La Femme Renard sous le tipi, dans notre forêt enchantée, alors que l'orage grondait tout autour et que les éclairs semblaient déchirer la toile de la tente. Tu faisais partie de notre petit groupe. Par moments je devais hurler pour que vous puissiez m'entendre, et c'était alors comme si le conte lui-même hurlait, comme si la femme renard déchaînait les éléments dans sa sauvagerie. C'était incroyable. Merci d'avoir été là pour cette histoire, et pour les autres.
Les contes sont précieux, ils nous ramènent à un temps plus lent et plus sage que cette époque folle. Ce soir j'étais allé me perdre dans le cœur noir de roches de la reculée, le torrent d'eau emportait tout, mais rien ne se dégageait, pas une vie, juste le chant cristallin d'un cincle plongeur. Puis le son de ta voix dans le soir de silence, le récit de cette histoire ancienne et de la grotte où les hommes inscrivaient leurs rêves dans les plis de la roche au cœur de la Terre mère. Les fromages sont l'allégorie de ce qu'on fait de l'imaginaire, les oiseaux sont la réalité à laquelle on se frotte et qui emporte tout. A ton écoute une idée m'est venue, celle d'un conte où le lynx écoute les hommes du haut de ses pinceaux, les observe et tente de les comprendre, lui qui sait tout de ces paysages du jura, de ces roches où sourd l'eau vive...
Florent, je suis profondément émue à chaque fois que tu racontes ces instants dans la nature de chez toi, lorsque tu laisses mes mots couler comme une rivière, et se mêler aux sons de tes torrents. Merci de faire voyager mes mots de cette manière-là! Oui, l'énergie primordiale de ces grottes où les premiers hommes peignaient leurs rêves... je trouve ces lieux fascinants moi aussi. Je sens qu'ils gardent une sagesse que nous avons perdue. J'ai visité pour la première fois Lascaux au printemps dernier, une visite en petit groupe et à la bougie. Même si je sais que c'est une reconstitution de la grotte d'origine qui est désormais fermée, ce que j'ai ressenti là était bouleversant. La danse des taureaux dans la lumière ondulante, les animaux surgis soudain de l'obscurité pour y retourner aussitôt, les cerfs qui semblent nés de la roche elle-même, et cet ours collé au ventre d'un auroch gigantesque, comme s'il incubait dans ses entrailles... Mes ressentis étaient tellement viscéraux que je n'ai pas pu les traduire par des mots. Ces visions ont touché quelque chose en moi que je ne connaissais même pas. Un mystère ancien s'est réveillé... Je te souhaite de magiques moments dans ta reculée mystérieuse où chante le cincle, et des histoires inspirantes derrière le pas silencieux du lynx...
Je n'ai pas quitté ce conte, cette histoire ancienne, la peur balayée par l'arrivée de la Harde, faire confiance aux êtres du monde de l'instinct, la peur a disparue, suivre jusqu'au mystère...
Ce soir, été demain et après demain, aurais je la visite d'un rêve.... Je l'espère..
Magnifique conte sur l'île aux brumes qui est si cher à mon cœur.
J'ai pris un petit whisky- un Talisker Port Ruighe- distillé au pied des montagnes où le conte se déroule et je me suis installé devant le feu puis je me suis laissé aller au son de ta voix. Je me suis laissé conduire comme par des biches dans la brume. Je ne suis pas sûr de vouloir quitter la grotte aux rêves . Merci pour ce partage, merci de faire vivre ce conte ancien.
Merci mon bien-aimé pour tes mots, et aussi pour ce moment que nous avons partagé autour de notre feu, avec ce whisky qui porte en lui la magie de l'île aux brumes. C'était merveilleux pour moi de recevoir mon propre conte de cette façon-là... Oui, cette grotte aux rêves, on a envie d'y rester, je connais cela aussi. Je poursuis avec les mots de Clarissa Pincola Estes qui parle ainsi d'une grotte similaire "que chacun connaît dans son âme mais que peu ont déjà vue... Elle semble attendre que les errants et les perdus, ceux qui cherchent, viennent la rencontrer, là où elle se trouve." Continuons à nous perdre dans les brumes, à errer sur les coulées mystérieuses des biches, à trouver refuge dans la grotte aux rêves. Même si l'histoire ne le dit pas, j'aime à croire que le vieil homme a une flasque de Talisker à sa ceinture. Il s'en boit une petit gorgée de temps à autre en scrutant l'eau féérique du bassin 😉
Hello la dame conteuse et le sir au kilt avec un verre d'excellent whisky à la main. Il y a un risque, qui est que je commente souvent ce conte... Ce matin, au réveil, j'ai vu le museau d'une biche apparaître, l'image était claire dans mon esprit, j'en suis donc au tout début de l'épopée de ce conte merveilleux, et j'en suis sûre magique...
Je ne mettrai pas un commentaire chaque jour où je me serais rapprochée de la grotte avec les 2 sages plus vieux que vieux, et si la magie opère, je te promets chère conteuse, et à l'écossais qui t'accompagne, que je ne manquerai pas de vous prévenir lorsque j'apercevrai une barque minuscule d'approcher à l'horizon.
Claudie, c'est magnifique de voir que l'histoire a fait son nid en toi, et qu'elle continue de creuser dans ton coeur et tes rêves. J'adore ces partages où on évoque la façon dont le conte s'est installé en soi, et ce qu'il est venu réveiller. Oui, la peur (et ses consoeurs d'émotions douloureuses) peut être balayée en une fraction de seconde dans la rencontre du monde sauvage. Le sauvage nous raccompagne vers nos terres, et vers cette partie de nous qui sait. Quel magnifique cadeau que ce museau de biche venu te chercher à la lisière de tes rêves. Il a clairement quelque chose pour toi, et je sens beaucoup de tendresse derrière cette image... Que les biches t'enveloppent comme la jeune-fille du conte, que les deux "plus vieux que vieux" t'abritent dans la paix silencieuse et enchantée de leur grotte. Merci pour la lumière que tu déposes dans cet espace🙏
Bonjour Sandrine,
C'est toujours un plaisir pour moi d'écouter tes contes. D'autant qu'ils semblent toujours arriver à point nommé quand le moral baisse, la lassitude et le doute s'installent. Tes textes par mail semblent toujours prévenir de leur arrivée prochaine, à pas de loup. Et je les attends inconsciemment. Tu sais combien il est difficile pour moi de lire tes textes par mail et combien je suis heureuse de pouvoir en entendre l'essence.
"L"île aux brumes" vient me chercher dans les brumes. Les brumes de la création d'entreprise, de la prospection. En cette période de doutes, avec 0 client, 0 demande de devis, 0 commandes et les outils numériques et autres applications nécessaires à mon nouveau job qui me jouent des tours (Stable/instable - Go / NoGo), malgré mes efforts de chaque instant; je m'efforce de continuer à mettre un pied devant l'autre, pour ne pas tomber et en espérant que les actions (les biches du conte) me montreront les traces et me permettront un jour d'atteindre un rivage.
En cette période de doute, ne sachant plus où mettre le curseur entre persévérance et entêtement, ton conte susurre qu'il faut peut être encore un peu y croire. toutes ces épreuves, déconvenues, apprentissage par lesquels je passe sont probablement toutes les herbes sauvages qu'il me faut encore apprendre à connaitre.
Valérie, merci de partager ici avec courage tes difficultés, je suis profondément touchée par ce qui t'arrive, et je comprends tellement tes ressentis. Tous nous passons par ces périodes où la vie semble garder ses cadeaux et où nos efforts ne semblent pas aboutir. Oui, tu es dans les brumes. J'y suis aussi de bien des façons, de même que toutes les personnes qui ont partagé ici après avoir écouté ce conte. La médecine des contes est incroyable. Elle est différente pour chaque personne qui la reçoit.
Mais une chose est sûre avec ce conte-là, et je crois que nous l'avons tous senti, c'est qu'il nous apprend à garder notre coeur ouvert dans l'incertitude. Il nous apprend, comme tu le dis, à continuer à mettre un pied devant l'autre lorsque nous sommes perdus dans la brume. Il nous apprend à faire confiance même lorsque tout semble foutu. Je reviendrai dans un prochain post sur ma propre relation avec ce conte, mais en te lisant je me rappelle ces mots de la vieille femme: "Une nuit, tu ne peux pas rester. Mais un an et une nuit, tu le peux." Le temps des contes est en lui-même une médecine. C'est parfois un an et une nuit, parfois 7 ans, parfois cent... On espère que tout sera réglé en passant une nuit dans la grotte, et elle nous garde 366 nuits! Mon livre sur la forêt, je pensais l'écrire en un an. Il m'en a pris trois, et plusieurs fois j'ai failli abandonner. Je me suis retrouvée dans cette place que tu évoques où on ne sait plus trop si continuer est une forme de courage ou une forme de folie. Je crois que c'est une place sacrée. Je crois que le doute et le désarroi ont leur place dans nos projets comme dans nos vies. Comme tu l'évoques, ils ont des apprentissages à nous enseigner.
Puisse ce conte te guider dans ta quête personnelle Valérie. Puissent tes rêves trouver leur forme et prendre leur envol dans le bec d'un magnifique oiseau. Ton projet mérite de réussir, et j'espère que les deux vieux plus vieux que vieux veilleront sur lui. Et sur toi aussi.
Je voulais aussi te dire qu'à terme je souhaite vraiment pouvoir proposer une version audio pour chaque post. Quand j'aurai moins de travail autour de mon livre, je pense que cela sera possible.
Merci encore pour ton retour Valérie, prends soin de toi!
Hier, il m'est arrivée une drôle d'histoire....
Je me rendais à Genissieux venant de Tournon où je vis depuis 5 ans, depuis mon retour de Toulouse en 2019.. Sur la route, j'admirais le paysage, la lumière de 15h00 sur les nuages ( ou la pollution) au dessus de la plaine de Romans, et les falaises du Vercors, Tourniol, la Momie, les Monts du Matin.......etc
Et d'un coup, j'ai eu la sensation que le massif m'ouvrait les bras... "Revient " me disait il ..
Cela fait 5 ans, que je n'y suis plus revenue, je sais pourquoi!!!
Ce massif qui a toujours été pour moi un lieu de mon intime, là où j'allais autrefois me réfugier pour respirer, ressentir... Il m'a rappelé...
Oui, il y a une énergie énorme dans ces montagnes. Elles nous façonnent puissamment. Parfois à coups de marteau, parfois avec des souffles de brumes enchantées. La Momie... j'aime cette montagne, ce visage de pierre qui regarde les étoiles. Pour moi c'est une déesse endormie. Le soleil se couche derrière elle lorsque je monte observer les biches sur l'alpage. Elle est comme une gardienne... Et il y en a beaucoup d'autres, immobiles et discrètes, qui veillent en silence...
Hello ma conteuse préférée, quel très beau conte, une merveille comme à chaque fois que j'écoute un de tes contes.
Grâce à toi, j'ai la chance d'avoir pu écouter de nombreux contes. Tout d'abord sur l'île aux brumes que vous m'avez fait connaître, toi ma conteuse préférée et l'écossai qui partage ta vie. D'autres contes sur d'autres iles, dans tes forêts du Vercors ou dans ta grotte puisque j'ai le grand privilège de pouvoir y rentrer de temps en temps. C'est toujours un grand moment d'écoute tes contes et toujours la même joie, la même énergie qui m'envahit après et aussi beaucoup de sérénité. Un très grand merci à toi. JF.K
Oh JF, merci pour tes mots. C'est vrai que j'ai partagé souvent des histoires avec toi, et c'était toujours des moments fabuleux et magiques. Quand on partage une histoire assis en rond, autour d'un feu, dans le creux d'une forêt, dans le vent d'une tourbière, on sent à quel point l'histoire est vivante, on la sent physiquement avec nous. Je me souviens encore de la fois où j'ai raconté La Femme Renard sous le tipi, dans notre forêt enchantée, alors que l'orage grondait tout autour et que les éclairs semblaient déchirer la toile de la tente. Tu faisais partie de notre petit groupe. Par moments je devais hurler pour que vous puissiez m'entendre, et c'était alors comme si le conte lui-même hurlait, comme si la femme renard déchaînait les éléments dans sa sauvagerie. C'était incroyable. Merci d'avoir été là pour cette histoire, et pour les autres.
Les contes sont précieux, ils nous ramènent à un temps plus lent et plus sage que cette époque folle. Ce soir j'étais allé me perdre dans le cœur noir de roches de la reculée, le torrent d'eau emportait tout, mais rien ne se dégageait, pas une vie, juste le chant cristallin d'un cincle plongeur. Puis le son de ta voix dans le soir de silence, le récit de cette histoire ancienne et de la grotte où les hommes inscrivaient leurs rêves dans les plis de la roche au cœur de la Terre mère. Les fromages sont l'allégorie de ce qu'on fait de l'imaginaire, les oiseaux sont la réalité à laquelle on se frotte et qui emporte tout. A ton écoute une idée m'est venue, celle d'un conte où le lynx écoute les hommes du haut de ses pinceaux, les observe et tente de les comprendre, lui qui sait tout de ces paysages du jura, de ces roches où sourd l'eau vive...
Florent, je suis profondément émue à chaque fois que tu racontes ces instants dans la nature de chez toi, lorsque tu laisses mes mots couler comme une rivière, et se mêler aux sons de tes torrents. Merci de faire voyager mes mots de cette manière-là! Oui, l'énergie primordiale de ces grottes où les premiers hommes peignaient leurs rêves... je trouve ces lieux fascinants moi aussi. Je sens qu'ils gardent une sagesse que nous avons perdue. J'ai visité pour la première fois Lascaux au printemps dernier, une visite en petit groupe et à la bougie. Même si je sais que c'est une reconstitution de la grotte d'origine qui est désormais fermée, ce que j'ai ressenti là était bouleversant. La danse des taureaux dans la lumière ondulante, les animaux surgis soudain de l'obscurité pour y retourner aussitôt, les cerfs qui semblent nés de la roche elle-même, et cet ours collé au ventre d'un auroch gigantesque, comme s'il incubait dans ses entrailles... Mes ressentis étaient tellement viscéraux que je n'ai pas pu les traduire par des mots. Ces visions ont touché quelque chose en moi que je ne connaissais même pas. Un mystère ancien s'est réveillé... Je te souhaite de magiques moments dans ta reculée mystérieuse où chante le cincle, et des histoires inspirantes derrière le pas silencieux du lynx...
Je n'ai pas quitté ce conte, cette histoire ancienne, la peur balayée par l'arrivée de la Harde, faire confiance aux êtres du monde de l'instinct, la peur a disparue, suivre jusqu'au mystère...
Ce soir, été demain et après demain, aurais je la visite d'un rêve.... Je l'espère..
Magnifique, merci
Moi qui n'avait pas d'envie ce soir en rentrant chez moi à l'instant, voilà une bien belle perspective...
Pas de whisky-- même 5 *****-- j'en suis à 2d dry Year...
A très vite 😘
Magnifique conte sur l'île aux brumes qui est si cher à mon cœur.
J'ai pris un petit whisky- un Talisker Port Ruighe- distillé au pied des montagnes où le conte se déroule et je me suis installé devant le feu puis je me suis laissé aller au son de ta voix. Je me suis laissé conduire comme par des biches dans la brume. Je ne suis pas sûr de vouloir quitter la grotte aux rêves . Merci pour ce partage, merci de faire vivre ce conte ancien.
Merci mon bien-aimé pour tes mots, et aussi pour ce moment que nous avons partagé autour de notre feu, avec ce whisky qui porte en lui la magie de l'île aux brumes. C'était merveilleux pour moi de recevoir mon propre conte de cette façon-là... Oui, cette grotte aux rêves, on a envie d'y rester, je connais cela aussi. Je poursuis avec les mots de Clarissa Pincola Estes qui parle ainsi d'une grotte similaire "que chacun connaît dans son âme mais que peu ont déjà vue... Elle semble attendre que les errants et les perdus, ceux qui cherchent, viennent la rencontrer, là où elle se trouve." Continuons à nous perdre dans les brumes, à errer sur les coulées mystérieuses des biches, à trouver refuge dans la grotte aux rêves. Même si l'histoire ne le dit pas, j'aime à croire que le vieil homme a une flasque de Talisker à sa ceinture. Il s'en boit une petit gorgée de temps à autre en scrutant l'eau féérique du bassin 😉
Hello la dame conteuse et le sir au kilt avec un verre d'excellent whisky à la main. Il y a un risque, qui est que je commente souvent ce conte... Ce matin, au réveil, j'ai vu le museau d'une biche apparaître, l'image était claire dans mon esprit, j'en suis donc au tout début de l'épopée de ce conte merveilleux, et j'en suis sûre magique...
Je ne mettrai pas un commentaire chaque jour où je me serais rapprochée de la grotte avec les 2 sages plus vieux que vieux, et si la magie opère, je te promets chère conteuse, et à l'écossais qui t'accompagne, que je ne manquerai pas de vous prévenir lorsque j'apercevrai une barque minuscule d'approcher à l'horizon.
😘
Claudie, c'est magnifique de voir que l'histoire a fait son nid en toi, et qu'elle continue de creuser dans ton coeur et tes rêves. J'adore ces partages où on évoque la façon dont le conte s'est installé en soi, et ce qu'il est venu réveiller. Oui, la peur (et ses consoeurs d'émotions douloureuses) peut être balayée en une fraction de seconde dans la rencontre du monde sauvage. Le sauvage nous raccompagne vers nos terres, et vers cette partie de nous qui sait. Quel magnifique cadeau que ce museau de biche venu te chercher à la lisière de tes rêves. Il a clairement quelque chose pour toi, et je sens beaucoup de tendresse derrière cette image... Que les biches t'enveloppent comme la jeune-fille du conte, que les deux "plus vieux que vieux" t'abritent dans la paix silencieuse et enchantée de leur grotte. Merci pour la lumière que tu déposes dans cet espace🙏